Son mari était sans nul doute le seul homme sur terre susceptible de la subjuguer, mais cela, Oya l'ignorait totalement. Elle pensa qu'il était mièvre et surfait comme tous les hommes qu'elle côtoyait jusqu'ici et se dit qu'il lui tomberait tout rôti dans le bec... Aussi s'habilla-t-elle avec assurance après avoir cherché dans son dressing ce qui lui paraissait le plus sexy sans pour cela tomber dans la vulgarité.

• Les "cols blancs" et les jupes plissées avaient délaissé ses cintres pour faire place à une garde-robe des plus affriolantes. ... / ...

• En la découvrant ainsi parée, Xiu resta ébahie devant elle. Sa petite fille lui apparut soudainement comme une fée aux pouvoirs magiques. Elle était absolument merveilleuse et la vieille femme se rappela dans un vieux songe, le vilan petit canard qu'elle avait eu tant de mal à accepter.

• Pauvre Oya, se dit-elle en l'admirant...

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  Comme je l'ai mal jugée jusqu'ici... et surtout, si peu aimée !

• ... / ...

• L'inspecteur ne lui fit pas l'amour à la manière de Lee Pan. Ce fut une étreinte brève et bestiale qui l'apaisa certes physiquement, mais ne lui apporta sûrement pas la sérénité. A peine s'était-il écarté d'elle, qu'il la regarda effrayé de s'apercevoir qu'elle ne lui avait pas résisté, puis, prenant son visage entre ses mains, il l'embrassa longuement... Un peu gêné, il se sépara d'elle, en lui disant qu'il allait se doucher dans les toilettes des hommes.

• .../...

• Yuan Fu Xing s'était dévêtu et de l'eau mousseuse s'écoulait sur son dos aux épaules puissantes.Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, stimulé par l'émotion qui le submergeait et l'effort suprême qu'il venait de fournir. La flamme du désir qu'il croyait à jamais éteinte, s'était réanimée en lui, et cela lui procurait la sensation merveilleuse de renaître à la vie... Cette jeune femme au corps de déesse et au tempérament de feu qui s'était alanguie dans ses bras, eh bien, il saurait en prendre soi...