Un thriller captivant entre traditions et tribulations sanglantes.
Synopsis:
Jion, Chine, 1989. La naissance d’Oya signe le début d’une enfance marquée par l’isolation, la pauvreté et le manque d’affection. Des années plus tard, son caractère impulsif et ambigu ne cesse de dériver vers des tendances bien plus sombres et manipulatrices.
À la recherche de son identité, ses pas la mènent en France, dans la ville phocéenne de Marseille et le quartier de la Canebière. Elle est prête à tout pour parvenir à ses fins et régler ses comptes telle une guerrière légendaire.
Son mari, Lee Pan, qu’elle a épousé par intérêt, parviendra-t-il à la comprendre et à lui faire entendre raison ?
BIOGRAPHIE DE L'AUTEURE :
- Éditant sans relâche depuis 2010, et après plusieurs romans à suspens, thrillers, etc, les deux derniers étant parus aux Editions Sydney Laurent, Mich Neveux nous dédie son onzième opus, genre Huis-clos : "LA RECLUSE - Mémoire Insoupçonnée", suivi bientôt de la Saison 2 : "LA RECLUSE ' Instincts insoupçonnés".
- Toujours aussi perceptive, l'auteure nous destine ce roman sombre et déchirant, dans un grand panel de couleurs reflétant le bocage normand.
- En libérant son âme d'artiste-peintre ( ayant reçu de nombreux prix de grande finaliste à Deauville et à Nice, avec la possibilité d'exposer à New-York), Mich Neveux nous dévoile, à travers ses mots, sa passion récurrente pour le troisième art.
Bientôt, grand-mère Xiu tomba malade et se mit à tousser violemment. Oya alertant ses oncles, les brus de la vieille dame se dérangèrent pour la soigner. Au bout de quelques jours, alors qu’elle se rétablissait à peine, Li Sha et Mia estimèrent qu’il faisait beaucoup trop froid dans cette demeure pour rester à son chevet et s’en retournèrent dans leur foyer.
Leurs maris, Ru et Shang (les fils de grand-mère Xiu), tempêtèrent, mais aucune d’elles ne céda. Convaincus de protéger leur mère des intempéries, ils décidèrent d’isoler la toiture de la maison de Xiu avec de vieux journaux et de la paille.
Ainsi, en allant chercher les provisions dans le grenier, Oya put enfin, et surtout quand elle sut lire couramment le Pinyin, s’instruire des nouvelles qui paraissaient dans la presse.
Au bout d’un moment, grand-mère qui s’énervait de ne pas la voir revenir, frappait le plafond avec sa canne afin qu’Oya lâ€
™entende et finisse par redescendre.
— Mais, que fait-elle donc là -haut ? s’écriait la vieille femme d’une voix acariâtre… Qu’elle pactise avec les esprits malfaisants ne m’étonnerait guère. Pauvre folle d’Oya qu’elle est !
Voilà donc ce à quoi grand-mère Xiu faisait allusion en taxant sa petite fille de dévergondée :
— Ne lui avait-elle pas tiré la langue dès sa naissance ? —
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Sous son allure désinvolte, Hou-Chi, l’ancien apprenti du privé Yuan Fù Xìng, se montra toujours précis et méticuleux. En célibataire de vingt-huit ans, le jeune homme vivait encore chez ses parents dans la banlieue de Shanghaï, tout en suivant en alternance les cours de l’école de police. Après ce double assassinat perpétré trois mois plus tôt, et le même jour, on le muta dans le district de Jiashan pour servir de coéquipier à l’inspecteur Deweï, dans le but d’éclaircir cette affaire.
Puisqu’il travaillait déjà pour Yuan Fù Xìng (abattu dans les douches du complexe de tir de Minxing), il put fournir aux officiers de police des explications concernant la concubine de Lee Pan, mais il demeura très circonspect sur la personne qui avait commandité sa filature : son patron, Yuan Fù Xìng, restant rigoureusement discret à ce sujet.
Repassant au crible l’office du privé, en espérant y recueillir l’élément « epsilon » qui lui permettrait de faire la synthèse entre les deux meurtres, le carnet du boss également disparu, il ne détecta aucun indice.
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